30/12/2017
Les Tarzanides du grenier n° 280
Petit à petit l’oiseau fait son nid.
Petit à petit la cervelle de Doc Jivaro refait cette double partie d’elle-même qu’est sa vision binoculaire ; mais sans encore réussir à lire et dessiner normalement.
Il y a du boulot pour les mois à venir !
Cependant, Doc Jivaro se souvient d’avoir promis à ses plus fidèles lecteurs une prochaine rubrique BD ayant pour titre : TARZAN ET LES FEMMES. Un sujet dangereux lorsqu’on sait que nos sœurs libérées accusent le célèbre personnage d’Edgar Rice Burroughs de cumuler à lui tout seul tous les défauts de l’homme macho.
Comme nous le constatons dans l’image ci-dessus, le fils des grands orangs n’en rate pas une lorsqu’il s’agit pour lui de s’attirer des noises.
Alors, à bientôt pour la suite hebdomadaire de notre Grenier des Tarzanides.
LE BLOG BAR ZING SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2018 A TOUTES ET TOUS.
Doc Jivaro – mfcl
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15/10/2016
Les Tarzanides du grenier n° 230
Pendant sa jeunesse, Doc Jivaro s’endormait paisiblement chaque soir, croyant ses idées bien en place dans sa tête. Ainsi s’imaginait-il que c’était l’artiste américain Rex Maxon qui avait engendré la toute première fille de la jungle, une TARZELLA, clone féminin d’un mythique TARZAN né John Greystoke sans jamais être baptisé.
Certitude trompeuse … Car TARZELLA, créée aux États Unis en 1940, n’est qu’une imitation de SHEENA, énergique créature inventée, dès 1937, par deux américains œuvrant en studio : EISNER et IGER.
En France, SHEENA ne devint vraiment présente pour mon enfance que grâce au magazine bimensuel YOUMBO. Elle y voisinait avec une « Panthère Blonde » italienne, elle aussi le corps moulé dans un maillot en peau de léopard mais sous un aspect moins érotique. Mal en prit d’ailleurs à notre belle SHEENA ! Sa presque nudité lui attira l’hostilité des tenants de la Loi du 19 juillet 1949, qui l’abattirent dans son plein envol, entre deux lianes. Sa disparition nous incita, plus tard, à comprendre que nombreux sont les gens à entretenir une confusion entre pudibonderie collective et civilisation évoluée.
Numéro 1, 1985.
Ci-dessus la couvrante numéro UN datée de 1985 d’une SHEENA encore active en dehors de l’hexagone alors que, chez nous, elle ne revient toujours pas concurrencer la Wonder Woman de chez Marvel.
L’intérêt de cette brochure réside dans ses pages intérieures, non pas par ses scénarios simplets mais par l’aspect de son mode d’imprimerie. En effet, chaque figure est imprimée avec deux profils identiques décalés l’un de l’autre, l’un vert, l’autre orangé. Une paire de lunettes teintées (œil droit : vert – œil gauche : orange) doit permettre l’illusion d’un relief. Cependant, lorsque les dessins ne sont pas modelés mais réduits à leur seul contour, la simulation n’est pas celle d’un volume mais celle d’une distance. Une anomalie en est, parfois, qu’un personnage peut paraître coupé en deux, voire en trois.
Au tout début des années 50, des tentatives pour populariser un visuel 3 D existèrent dans le cours de quelques BD ; notamment dans l’hebdomadaire HURRAH ! (nouvelle série) sous le titre anglais MIGHTY MOUSE, en décembre 1953.
Tout le monde sait que les éditeurs ne persistèrent pas.
Doc Jivaro et Mfcl
17:52 Publié dans BD, BD anciennes, Grenier de la BD, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hurrah !, sheena, panthère blonde, 3 d, will eisner, jerry ifer’s, tarzella, rex maxon, bd, bandes dessinée de collection, wonder woman
04/06/2016
Les Tarzanides du grenier n° 215
Des personnages aperçus à contre-jour ou encore au travers d’un rideau rendant flou chaque profil, nous en bavardons en les englobant parfois sous l’appellation « ombres chinoises ». Une appellation pourtant mieux adaptée à la poésie visuelle consistant à projeter sur une surface plane éclairée (et par le jeu de nos mains et de nos bras) des ombres évoquant des formes animales : oiseaux, chiens, girafes, etc. Un jeu que nous abandonnâmes, croyant sans doute devenir plus vite des adultes par cet abandon.
Les bédéistes, dans l’animation paradoxalement statique des images qu’ils créent, utilisent de temps en temps des contours d’êtres et d’objets qu’ils emplissent d’encre noire de Chine sur papier blanc. Quelques-uns en font grand usage ; quelques autres en dédaignent l’emploi. Hergé les utilisa peu ; Saint Ogan s’en fit un mode narratif assez plaisant.
En 1929, E.R. Burrougs commercialisa un accord pour que SON Tarzan, déjà devenu héros de romans et héros de films muets, devienne, en plus,l’un des héros d’un genre graphique nouveau : la bande dessinée. Deux artistes, Rex Maxon et Burnes Hogarth, œuvrèrent alors pendant une même période mais chacun selon son style. Hogarth se spécialisa dans la grande page du dimanche (Sunday Page), pendant que Maxon se réservait les trips des six jours restants. Mais alors que Maxon utilisait fréquemment des effets « ombres chinoises », tel n’était pas le cas de Hogarth. Autant l’un en faisait un emploi judicieux pour exprimer de façon synthétique la violence et le mystère, autant l’autre préférait détailler les musculatures pour rendre comme palpable l’action. Maxon se sentait à ses aises dans l’atmosphère nocturne, Hogarth préférait l’éclairage systématique des reliefs d’une anatomie humaine.
Deux vignettes pour un exemple du travail de Maxon.
Brochure n° 43 du 4e trimestre 1947. Éditions Mondiales.
Par son choix de contrastes noirs sur blancs, Maxon rappelait la première apparition de Tarzan sur la couverture de l’Éditeur américain MAC CLURG. Effectivement sur cette première couverture rapidement célèbre, Tarzan impose sa présence sous l’aspect d’une silhouette sombre. Le monde était alors en 1914 de l’ère chrétienne.
Aujourd’hui, en 2016, nous tenons bien la preuve que la bravoure de Tarzan a survécu aux deux guerres mondiales. Survivra-t’elle à la troisième préparée par les conséquences des deux précédentes ?
Ryal
17:21 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan of the apes, hogarth, e.r. buroughs, mac clurg, rex maxon, guy deluchey, lacassin, bandes dessinées de collection, bd
12/03/2016
Les Tarzanides du grenier n° 203
Alerte ! Les touristes font défection en France. Leur raréfaction est principalement enregistrée dans Paris, zone de ralliement des immigrations communautaires clandestines. Et l'on comprend que l'étranger détenteur d'un passeport légal n'ait aucun goût à se retrouver victime d'agressions dans les sous-sol d'une « grande pyramide » qui n'a de pharaonique que la courtisanerie d'un ministre démissionné. En plus, en pire, les récents attentats islamiques qui ont mutilé Paris by night. Ce sont eux la cause des 40 % de nos pertes touristiques. Prépareriez-vous d'un cœur paisible des vacances dont vous craindriez de revenir sans jambes ?
Heureusement pour Lui, pour sa curiosité comme pour sa sécurité, TARZAN se fit touriste dans notre pays quand la ville de Paris se sentait fort bien de se sentir française. Cet intermède parisien peu connu de l'existence de l' « homme singe », nécessite une explication aussi courte soit-elle.
Daté de 1912, le roman « Tarzan Of the Apes » raconte l'enfance d'un bébé européen orphelin dans les régions africaines inexplorées du Cap. Ce n'est qu'au terme du récit qu'est confirmée l'origine britannique du jeune « peau sans poil » auxquels les Mangani poilus ont décerné la couronne de Roi de la Jungle.
Les lecteurs populaires s’enthousiasment ; les ventes s'accroissent. C'est ce qui incite les directeurs de journaux a réaliser toujours davantage de bénéfices en commercialisant sous la forme d'une suite de dessins une variante artistique du produit littéraire. Le très talentueux Foster se charge du travail, réussissant à promouvoir la bande dessinée dans le domaine de l'art réaliste alors que par habitude elle était cantonnée dans la dérision.
On est alors en 1929, dix sept ans après la première parution écrite romancée. Ce n'est que vingt ans plus tard encore, donc en 1949, que l'éditeur italien Del Duca décide de ré-éditer dans l'hebdomadaire TARZAN la version bande dessinée de 1929. Cette BD va occuper le journal depuis le numéro 126 jusqu'au 140. Mais, pour la circonstance, le titre est modifié, devenant « Tarzan à Paris ». Or, les dessins anciens de Foster ne comportent qu'une seule vue montrant l'Arc de Triomphe au loin. C'est insuffisant ! On réagit en faisant appel à Brantonne, spécialiste du tripatouillage des œuvres d'autrui. Brantonne invente, aussitôt, quarante et une images qu'il va intercaler d'un coup entre deux images jadis signées Foster. C'est elles, ces 41 intruses qui servent à légitimer le nouveau titre : « Tarzan à Paris ». Nous y voyons l'homme singe coiffé d'un canotier et s'émerveillant de nos monuments historiques en compagnie de son ami le Lieutenant français Paul D' Arnaud.
Même lorsque Tarzan déambule tranquillement, le destin l'oblige à accomplir des exploits retentissants. (Extrait du numéro 139 du 22 mai 1949).
Il semble bien que TARZAN ait parcouru pendant plusieurs jours les grands boulevards tracés par le génie d'Haussmann. En tout cas, notre héros africano-british resta bien plus longtemps dans Paris que n'y resta Adolph Hitler lors d'une visite-éclair le 28 juin 1940.
Profitons en pour nous souvenir que si Hitler appréciait le film américain « Autant en emporte de vent », il n'appréciait pas la filmographie consacrée à TARZAN. Devons-nous en juger que l'invincible créature née de E.R. Burroughs ne correspond pas à l'übermeusch dont le Troisième Reich faisait son idéal ?
Doc Jivaro (MFCL)
Post-scriptum : Dans le livret paru en 2009 à l'occasion de l'importante exposition TARZAN ! dans les locaux du Musée du Quai Branly, l'éditeur L' Étrave attribue à Rex Maxon ce qui appartient à Brantonne (page 59). Erreur à ne pas excuser par l'anonymat sous lequel Brantonne travailla.
07:58 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Fanzine, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brantonne, roger boulay, editions mondiales, tarzan, e.r. burroughs, adolph hitler, foster, tarzanides, rex maxon, del duca
04/04/2015
Les Tarzanides du grenier n° 105
Publié français en 1947 et dans son numéro 41, l'hebdomadaire TARZAN aurait dû alerter les Pouvoirs Publics d'avoir a prémunir contre un danger les populations. D'autant que, aux États Unis, l'avertissement avait déjà été donné dès 1943 par les quatre dessins ci-après signés du talent réel mais souvent contesté de Rex Maxon (1892, 1973).
Mordu - blessé, Tarzan subit l'assaut terrible d'un grand singe. On le sait maintenant : c'est ce proche parent du genre humain qui a transmis par blessure le virus HIV à notre espèce. Alors ? Alors Tarzan finira t'il sa longue existence, frappé par le sida ?
Mais restons tous optimistes. Né en 1912, le héros européen des peuples africains hier encore colonisés, est à présent plus que centenaire et devrait surpasser le record olympique de 122 ans détenu par notre Jeanne Calment nationale.
Joyeuses Pâques à tous les anciens.
Docteur Jivaro
16:48 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Littérature, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, pâques, rex maxon, jeanne calment, hiv, bd, bande dessinée 1947, bandes dessinées anciennes
20/12/2014
Les Tarzanides du grenier n° 92
Regain de requins
Tout au long de sa carrière devenue mythique le « Roi de la Jungle » fut maintes et maintes fois obligé de tuer les requins pour s'éviter de leur servir de ravitaillement en chair fraîche.
Toutefois, dans l'un des affichages des Éditions Del Duca, brusque changement d'attitude chez Tarzan. Ce n'est plus un redoutable redouté « Dents de la mer » qu'il pourfend de part en part, mais un simple poisson d'eau douce. Cela s'observe sur le premier plat de la brochure « tout en couleurs » du n° 22 de l'année 1966. Certes, un grand prédateur des océans est bien visible juste au dessus de l'homme qui poignarde un bien inoffensif porteur de nageoires ; mais le carnassier marin semble appartenir à une séquence passée sans utilité dans la scène présente. Ne croirait-on pas que le dessinateur à voulu plaisanter ? Toutes sa graphie est hâtive , non simplement abrégée mais bâclée. Comme pour tourner en dérision et le héros et son action.
Cette série des Éditions Mondiales, nous en avons précédemment parlé dans notre article daté du... ? (Docteur Jivaro ne s'en souvient plus). Signalons qu'avec le numéro 9, cette série inaugure une présentation nouvelle : sur le quatrième plat de sa couverture cartonnée souple, est imprimée la planche BD par laquelle commencera l'épisode prochain contenu dans le numéro 10.
En France, les rééditons arrivent dans le désordre, sans respect pour la chronologie d'origine publiée aux États-Unis. On y trouve pèle mêle Hubimor, Lubbers, Lhéti ou encore Hogarth ; cependant l'ancien Rex Maxon et le nouveau Joé Kubber en sont regrettablement absents.
Pour le film américain Les Dents de la Mer, que nous n'avons vu que tardivement et sur écran de TV à l'aide d'une cassette louée ou prêtée, qu'en dire sommairement ? Que c'est un film d'une misogynie assumée dans le grand bâillement d'un « vagin denté » perceptible entre les deux mâchoires d'un requin exposé en trophée de chasse ? Toute misogynie allant avec l'homosexualité secrète ou militante, le battement des quatre pieds des deux hommes survivants filmés en vue arrière pendant qu'ils s'éloignent du dangereux « vagin denté », n'est il pas le signe d'un accomplissement sodomite récompensant d'avoir triomphé contre les mille dangers incarnés par la femme ?
Doc JIVARO
15:16 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, editions del duca, rex maxon, les dents de la mer, bd, bandes dessinées anciennes, bandes dessinées de collection